La Compagnie Oktobre défend un cirque de haut niveau dans un univers théâtral tragi-comique puissant et esthétique.
Ses spectacles sont des pièces où circassiens, acteurs et danseurs donnent une part d’eux même dans l’extrême.
L’humanité est traitée dans toute sa splendeur, sa cruauté et son absurdité.
Faire briller l’humain dans l’extrême.
Le rire est omniprésent aidant à digérer les travers parfois dramatiques de l’Homme et ses relations et situations qui en découlent.
Des relations en tensions froides ou ardentes à la couleur des romans russes, font cohabiter des sentiments distingués et cruels.
Ajoutons à cela que ce monde est emprunt de magie, les choses ne se déroulent pas comme l’on pense. Pas une magie éclatante… une magie troublante.
C’est fantastique. Eclatant. Ridicule.
Il n’y a pas de morale à cela, pas de dénouement cartésien.
La singularité et donc la créativité de chaque artiste constitue le centre d’intérêt de cette forme de cirque/ théâtre.
Un contexte est posé, puis ils jouons des relations, des croisements de valeurs et des instincts.
La différence et la rencontre constitue un monde. Chaque individu sur cette scène est un monde.
Chaque personnage doit être fascinant.
Et si la normalité et la logique d’un récit peuvent être omniprésentes, ce n’est pas primordial.
L’important c’est l’alchimie qui sort des croisements de genres.
C’est un théâtre, puisqu’il s’imposent dans cet édifice qui se veut héberger son éponyme. Assumant cet environnement, ils revendiquent le fait qu’il s’agit d’un acte théâtral avec son langage propre.
Mais l’essence de leur travail vient du cirque.